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Il y a plus d'un an, on m'avait détecté plusieurs fibromes utérins, dont le plus gros mesurait 5cm. Mon gynécologue m'avait indiqué que ce n'était pas necessaire de les retirer que je pouvais avoir une grossesse avec ce gros fibrome et qu'une intervention chirurgicale peut avoir comme effet, la déstructuration de ton utérus, rendant difficile une grossesse. Ce gros fibrome, ne me gênait aucunement notamment l'acte sexuel. Mes symtômes étaient les suivants :
Des saignements menstruels abondants pendant les 3 jours de saignements
un ballonnement avec une sensation de pesanteur au niveau du bassin,
des douleurs dans le bas-ventre, très intenses lors de l'approche de mes règles
une envie fréquente d’uriner car les fibromes exercent une pression sur la vessie
Mon gynécologue m'a indiqué que je devrais prendre un médicament pour empêcher les fibromes utérins de prendre du volume. Mais ce médicament fait également office de contraception. Donc j'ai refusé de prendre ce médicament car je souhaitais être maman. Je me suis penché vers des techniques alternatives empechant l'évolution du fibrome. Je ferai un post là dessus, mais moi cela n'a pas marché, en plus d'un an, mon fibrome a évolué et fait désormais plus de 8 cm. Je me suis dite que j'aurais dû écouter une amie un an plus tôt qui m'avait conseillé de l'enlever, mais comme j'entreprenais une reconversion professionnelle avec reprise d'études qui m'obligeait à demenager et une forte mobilité. Je ne voyais pas être alitée pendant plusieurs semaines. Morale de l'histoire : A force de ne pas s'occuper de ce qui est important parce qu'on a pas envie de découvrir des éléments qui n'iront pas dans notre sens, cela finit par nous rattraper.
Lorsque l'on m'a annoncé mon incapacité d'enfanter et que mon gros fibrome de 8 cm est une contre-indication à un suivi PMA. Mon gynécologue m'a indiqué qu'il était impossible pour moi, de faire autrement car il y a également un risque de fausses couches plus important avec des fibromes. Que l'on ne va pas prendre le risque sachant que la procédure d'un suivi PMA pour don d'ovocytes est longue et éprouvante. Effectivement il y a un risque de non cicatrisation de l'utérus, mais qu'il fera tout ce qui est à son pouvoir pour retirer les fibromes, pour disposer d'un utérus le plus cicatriciel possible. Il m'a indiqué que selon la taille, de mon fribrome, il y a différentes interventions qui sont possibles. Mais dans mon cas c'est une myomectomie abdominale. Là j'ai fondu en larmes, je m'en suis voulu d'avoir attendu trop de temps pour m'occuper de ce problème et de ne pas avoir dégagé du temps pour m'occuper de mes problèmes de santé. J'avais questionné le gynécologue si il était possible d'envisager une embolisation qui est proposée de manière alternative à la myomectomie. Il m'a indiqué que dans mon cas, ce n'était pas une procédure à envisager.
La présence d'un ou plusieurs fibroléiomyomes, chez une femme ayant un désir d'enfant, à court ou à long terme, doit faire poser plusieurs questions :
Quelle est ou sera la responsabilité du myome dans le retard à la procréation ou une infertiltité ? Le ou les fibromyomes peuvent-ils se compliquer au cours de la grossesse ou compliquer l'évolution de cette grossesse ?
En cas d'infécondité, quelle est la responsabilité du myome dans l'étiologie de cette infécondité ?
Devant un myome, si l'on décide de ne pas s'abstenir, quelle est la meilleure méthode de traitement : l'embolisation ou la myomectomie ?
Pour information, une myomectomie abdominale : pour les fibromes interstitiels (localisés dans la paroi de l'utérus) ou sous-séreux (qui se développent dans la cavité abdominale). Une incision dans l’abdomen est pratiquée afin d’accéder à l’utérus, suivie d'une autre incision dans l’utérus pour enlever la tumeur. Une fois les fibromes retirés, on suture l’utérus
