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Fille dynamique, aimant parcourir le monde, rencontrer de nouvelles personnes et faire de nouvelles expériences Cette photo au dessus, represente bien le "Moi".

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Le poing levé


Il m'a été difficile d'écrire ces lignes, tellement la douleur est insoutenable. La souffrance endurée est-elle un poignard que l'on vous enfonce dans le coeur. Je ne le souhaite à aucune femme ce que j'ai traversé. J'ai choisi de trouver la force de pardonner au fond de mon coeur. De trouver la force d'aller de l'avant et de continuer mon combat. J'aimerais tellement souhaiter tout le mal à cette personne au fond de mon coeur, mais je n'y arrive pas car j'ai aimé cette personne. Et je me dois d'être au dessus de l'inhumanité d'une personne et me dire que cela éteindra certainement ma souffrance. Je vais vous raconter tout cela vous comprendriez certainement mon état d'esprit. Ce texte me permettra d'avancer et de tirer un trait et me dire que je me suis trompée sur toute la ligne. Que j'ai partagé mon lit avec un homme qui n'a pas les mêmes valeurs que moi. L'homme que j'ai valorisé auprès des miens, s'avèrent être une ordure. On s'en veut de s'être trompée. Je crois que c'est ce que l'on a du mal à se reprocher. Moi qui ne laisse rien passer dans ma vie car je suis une personne rigoureuse. J'ai fait entrer cet individu dans ma vie.


Historique des évènements :


Le 10 fevrier :

Je suis tellement fatiguée de traverser ce désert toute seule. Que je n'ai aucun soutien de la personne que j'appelais auparavant le prince charmant. Je souffrais dans ma chair de cette situation. De mon incapacité à enfanter, je me sentais plus femme. Je tenais à partager cette souffrance et lui dire que je souffre dans ma chair. Je passais la majeure partie de mon temps à me documenter sur le sujet et de constater à quel point c'est le parcours du combattant, la maternité en poussant la porte d'un centre de PMA. Difficile d'aborder le sujet avec son entourage, seules les personnes qui ont rencontré ou rencontrent ce problème peuvent comprendre ce que vous traversez. Votre douleur et votre souffrance. Nous femmes ne pouvant pas enfanter naturellement, nous souffrons terriblement. Nous devons masquer cette souffrance au quotidien afin que les personnes ne le découvrent pas, car nous sommes déjà tellement honteuses d'être dans cette situation. Je l'appelais à l'aide en disant que je ne me sens pas bien et que j'ai besoin que l'on en parle. Je me recroquivellais sur moi même. J'allais moins vers les autres. Je me concentrai sur mon travail.


Le 11 Fevrier :


J'ai rencontré mon ancien responsable pour lui parler, car je suis proche de lui. Je me suis mise à m'éffondrer dans son bureau car je ne supportais plus ce poids que j'avais sur les épaules. Je ne sais pas comment appréhender ce nouveau boulot malgré ce que je traverse. J'avais une angoisse de ne pas pouvoir tout gérer. Qu'il y a une option à mon traitement qui m'a été proposé en Belgique mais qui présente des risques. Je ne suis pas partante pour cette option. Je ne veux pas attendre longtemps car la liste d'attentes est une catatrosphe en France et je souhaite tenter à l'étranger, même si je sais que le coût est faramineux (7000€ - 10.000€) et surtout que j'ai un utérus polyfibromateux, ce point était inquiétant sur les retours gynécologiques. Je sais au fond de moi que c'est la bonne chose à faire, aller à l'étranger et laisser le dossier en cours au CECOS de Strasbourg. Il m'a ensuite demandé, est-ce que tu en discutes avec ton homme. Je me suis mise à nouveau à m'éffondrer. Lui disant que j'essaie de lui faire comprendre par certains éléments que je veux que l'on aborde la question mais il ne veut même pas y attacher de l'importance. En sortie de cet entretien. J'ai écris à mon homme en lui indiquant que je ne suis pas bien. Fatiguée par ce que je traverse. J'ai besoin de vider mon sac.


Le 12 Fevrier :


On s'est retrouvé et j'ai essayé de lui parler. Il s'est braqué comme d'habitude. Je ne devais pas en parler. J'en avais marre de faire semblant comme si tout allait bien. Il se donne à fond sur des projets personnels. Notre couple était focalisé sur ses projets personnels. Ma souffrance n'était jamais abordé. Il ne s'intéressait aucunémement. Il m'a dite cette phrase : Je ne souhaite pas stresser avec tes soucis de santé. On a atrocement mal, on se dit que lorsque la personne dit qu'elle va vous soutenir, elle devrait pas sortir ce type de phrase. Toutes ses phrases n'étaient que des mensonges jusqu'à présent.


Le 14 fevrier :


J'ai insisté lourdement pour avoir cette discussion car la journée du 13 Fevrier nous n'avions échangé aucune parole. Je parlais et ils n'avaient aucun regard vers moi. Il m'a retorqué que tu dois trouver un moyen toute seule d'aller mieux. Car mon mal être est dans ma tête et qu'il ne peut rien faire pour moi. Je lui ai reproché de ne pas être présent à mes côtés et qu'il ne s'implique pas assez. Que l'on peut pas dire à une personne que l'on s'engage sans y mettre les moyens. Ce que je lui reproche, c'est comparable à ce qu'ils reprochent à ses collègues. Un engagement doit être suivi des moyens matériels et humains. On doit voir et ressentir une implication chez l'autre. Que nous pouvons pas continuer de se dire que tout va bien alors que je me sens mal. Cette hypocrisie ne peut pas durer éternellement. On doit crever l'abcès pour avancer séreinement. J'ai insisté pour qu'on parle. Il a mis des écouteurs et je lui enlévé ses écouteurs et j'ai reçu plusieurs coups de poing. 2 coups de poing au visage et plusieurs coups de poing aux côtes. C'est à ce moment que tout à basculer. J'avais une opération chirurgicale "Myomectomie-Laparotomie" prévue dans 9 jours, étant la 1ère étape dans ce parcours du combattant. et il m'a dit de me démerder avec mon opération, que je devais lui remettre les clés de chez lui. N'étant pas au départ de sa ville de résidence. Je me devais de trouver un endroit où loger après mon opération. J'ai essuyé plusieurs refus (question sur mon origine via leboncoin), et via airbnb (l'indisponibilité des dates souhaitées affichée, une fois la demande effectuée). Heureusement qu'une de ses connaissances a accepté de m'héberger.


La semaine ayant suivi cette violence, je ne dormais pas, j'avais dû mal à m'endormir. J'étais sans arrêt en pleurs toutes les nuits. Aller au travail était douloureux, prendre le volant était atroce. J'ai subi des douleurs atroces, ma dent en a pris un coup. Chaque geste matinal à savoir panser mes plaies, appliquer la crème était douloureux. Je pleurais, j'hurlais à la mort. Il me fallait extérioriser ma souffrance et je changeais ma photo de profil afin de montrer ma douleur et mettre des mots sur des maux. Je me posais toutes les questions du monde, qu'ai je fait pour mériter un tel acte. Pour quelles raisons ml'infliger une telle souffrance ? N'a t'il pas vu que je souffre dans ma chair à travers mon problème de fertilité ?


Le 23 Fevrier :


Etant très active sur le forum d'entraides des femmes en attente de dons d'ovocytes. Un vrai soutien pour les femmes dans notre situation. A la force des choses, le forum m'a permis de trouver une donneuse. Cette merveilleuse dame m'a annoncé s'être inscrite au CECOS Strasbourg pour me parrainer, le 23 Février. En me dirigeant vers l'hopital pour mon hospitalisation, j'ai fondu en larmes, en voyant le chemin de la maternité s'éloigner. Je tenais à remercier cette donneuse qui a fait ce geste d'altruisme magnifique car beaucoup de personnes proches n'ont pas souhaité le faire. Je n'ai pas osé t'avouer ce que j'ai traversé, tu as voulu nous parrainer. Mais ce "Nous n'existe plus depuis le 14 Fevrier". Je me sentais souillée, et honteuse d'avoir choisi la mauvaise personne pour parcourir ce long chemin. Mais ton don, permettra à une autre femme de donner la vie. Je te remercie amplement, j'ai pleuré de joie lorsque tu me l'as annoncé, de me dire qu'il y a encore des personnes qui comprennent la souffrance des autres pour donner un peu de soi. Sache que si j'ai une fille, elle portera ton prénom. Merci encore du fond du coeur.


Après mon intervention :


Je me sentais terriblement mal après mon intervention, je devais pardonner au coupable pour apaiser ma colère et ma souffrance. J'ai discuté avec une dame du service, hospitalisée, elle aussi pour une opération des Kystes. Elle m'avait demandé de lui faire un message pour lui dire combien j'avais souffert, cela m'aidera puisque je n'ai pas souhaité porter plainte.


J'ai parcouru l'ensemble du web pour comprendre ce que c'est ce que le pardon dans une telle situation. Les personnes qui ont subi les choses atroces et qui ont reussi à pardonner le coupable. Il est important de ne pas rester figer dans la souffrance car il y a de belles choses dans la vie et de belles surprises qui peuvent nous arriver. Et éviter que cette douleur atroce ne nous empeche d'être heureuse.


J'ai donc décidé à la date du 26 fevrier de faire un message afin que la personne me rencontre à l'hôpital afin que je lui dise ce que j'ai subi et comment je me suis sentie.


J'ai souhaité cet échange en date du 26 fevrier 2016 dans les yeux et la personne a refusé sachant que cette discussion me permettra d'avancer et son message est le suivant :


"Bonjour "Fille Etoilée", j'espère que tu te portes bien. Je n'ai rien à te dire pour le moment. Je pense que tu dois penser à toi et à ton retablissement. C'est le plus important. Donc prends soin de toi, ta santé est la chose essentielle du moment. Le moment venu, nous pourrons parler. Passe une bonne journée".


En lisant ceci, je me suis dite que la personne ne sait pas ce qu'elle m'a infligé, les problèmes psychologiques, des cauchemars, des insomnies. Elle est capable de dire ce qui est important pour moi. Quelle drôlerie. La personne n'a vraiment que faire de ta souffrance et son message est pleins d'orgeuils. Tu dois désormais avancer et ne plus rien attendre du coupable. Tu laisses l'univers faire son travail.



Je vais continuer mon combat pour être maman, c'est une nouvelle page qui s'ouvre à moi. Et nous allons continuer à nous ovocyter.


Vous comprennez alors pourquoi je l'ai appelé ce post "Le poing levé", afin d'indiquer que je reste debout malgré les coups de poing reçus.






Soutien

Moral

Le rire, toujours le rire

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