Stimulation ovarienne : Mauvaises répondeuses
- Fille Etoilée
- 7 avr. 2016
- 3 min de lecture

Suite à une discussion, sur un forum sur ce besoin de compréhension des conséquences de l'IOP au sujet de la fertilité malgré le fait que nous avons toutes nos règles, pour quelles raisons la recherche ne s'intéresse pas aux meilleurs traitements pour nous permettre d'avoir recours à la maternité avec leurs propres ovocytes.
Comme me l'avait expliqué le gynécologue, toutes les femmes ne réagissent pas de la même manière aux traitements de stimulation ovarienne. Et c'est suivant plusieurs examens,que le recours à une stimulation ovarienne est prononcée. Et je voulais mettre sur ce blog, les recherches effectuées à l'époque.
Et le diagnostic indiquant la nécessité d'effectuer ou pas une stimulation ovarienne est le suivant :
Echographie :
L’échographie peut servir d’élément de départ. Il s’agit d’un examen simple et peu coûteux qui, lorsqu’il est réalisé au 3ième jour du cycle, permet, d’une part, de mesurer le volume ovarien moyen (inférieur à 3cm3 (3 centimètres cube) dans l’insuffisance ovarienne), le nombre de follicules pré-antraux, c’est à dire de 2 à 5mm (inférieur à 5 sur les deux ovaires à J2 ou J3 du cycle), enfin, de tester et d’interpréter le doppler ovarien et utérin pouvant refléter une diminution de flux sanguin éventuel.
La valeur prédictive de la FSH à J3 :
Une corrélation du dosage de FSH à J3 avec le risque d’annulation du cycle pour mauvaise réponse ovarienne à la stimulation. Il a pu ainsi montrer que lorsque la FSH est supérieure à 10, le risque d’annulation du cycle est multiplié par trois, lorsque la FSH est supérieure à 15 (Ce qui est mon cas, sur 2 cycles successifs), ce risque est multiplié par six. Si, par contre, le cycle n’est pas annulé (L'annulation du cycle, veut dire qu'il y a pas d'ovulation ou ovulation de mauvaise qualité) et que la réponse ovarienne est jugée satisfaisante (Comptages folliculaires antraux via l'échographie et valeur de l'AMH), le taux de grossesse reste identique aux autres femmes et ce, même si la FSH de base au 3ème jour a été retrouvé supérieure à 10.
La conclusion est la suivante : la FSH à J3 est prédictive du risque d’annulation du cycle mais n’est pas prédictive du taux de succès chez les femmes jeunes. Ceci reste à confirmer car pour d’autres auteurs, le fait d’avoir retrouvé une fois une FSH élevée à J3 assombrit définitivement le pronostic en terme de grossesse. La discussion reste ouverte.
La valeur prédictive des inhibines A et B dans l’insuffisance ovarienne :
INHIBINE A : L’inhibine A est synthétisée par la granulosa lutéinisée en 2ème partie du cycle. La chute du taux d’inhibine A est un facteur prédictif d’insuffisance ovarienne débutante. Une diminution de l’inhibine A en deuxième phase du cycle a pour conséquence une augmentation trop forte de la FSH en fin de phase lutéale. Cette FSH en quantité trop importante en phase folliculaire précoce entraîne un développement prématuré des follicules du cycle suivant. La conséquence se mesure à J4 où il existe une augmentation du taux d’estradiol supérieur à 80 avec, à ce stade, une FSH normale.
Il s’ensuit un développement prématuré de follicules et un raccourcissement du cycle qui est bien connu pour être l’un des signes de l’insuffisance ovarienne débutante. Dans un deuxième temps, une fois la chute de l’inhibine A constatée, interviendra la chute de l’inhibine B confirmant l’insuffisance ovarienne installée. Plusieurs articles ont pu documenter l’intérêt du dosage de l’inhibine B dans la prédiction de l’insuffisance ovarienne. Le cut-off généralement admis est de 45.
J'ai trouvé intéressant cet article qui permet de comprendre ce que l'on attend par mauvaises répondeuses. L'article complet est ICI :
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